14h40 Rebelote, le départ est violent. Mikey ferre et part effectuer le combat depuis son White Peal. Après quelques minutes d'un beau bras de fer il sort de nouveau victorieux et ramène une nouvelle miroir devant l'objectif.
15h49 même canne, même départ même sanction. Dans sa grande bonté Mikey m'offre un combat de jour en bateau. Merci mon poto. C'est aussi ça le partage...
15h30 contre toute attente c'est ma canne de la pointe rocheuse qui se rappelle à nous. Je ferre et pars combattre cette belle miroir pleine de fougue en pleine eau et sous un soleil de plomb. Quel pied sérieux et dire que nous sommes fin septembre.
16h30 le téléphérique de Mikey s’anime. J'observe alors une scène digne des guignols
(enfin c'est ce que je pense alors. Je suis comme Piny des fois, je suis pas tout seul dans ma tête
). Mikey empoigne la canne et court en direction de la pointe. Il esquive de peu une ou deux gamelles. J'en profite pour le filmer puis pars lui porter secours puisque ce dernier a oublié la filoche. Je continue à filmer et immortalise à jamais une petite miroir qui malmène telle une vaillante des grands fleuves notre Mikey National.
La journée fut donc encore riche en émotions comme vous avez pu le constater. A 20h00 nous repositionnons l'ensemble de nos cannes. Je traîne pas mal la faute à des hameçons qui ne supportent pas les nombreux tatages lors de la dépose sur ma pointe rocheuse. Je m'y reprendrai à pas moins de trois fois avant d'y arriver et après autant d'allers retours sur la berge.
Je teste également le positionnement d'une autre canne plus en profondeur dans le prolongement de la pointe à la manière de Mikey. Je couvre ainsi six et onze Mètres
Durant l'après midi nous n'avons pas chômé, la preuve ma mémoire fait défaut, j'ai bien failli oublier la belle miroir ci-dessus. Je disais donc nous sommes également allés cueillir de quoi nous restaurer dans la forêt toute proche. Enfin, en y réfléchissant maintenant, je ne sais plus si c'était le jeudi ou mercredi...
Enfin qu'importe ça collera avec le titre de la journée.
Donc je disais, nous avions nos friandises et elles avaient les leurs.
Après un bon repas, pâtes, crème fraîche et champipi, notre voisin de la presque l'île reprend son tapage nocturne. Et cela m’inspire de nouveau. J'essaye alors quelques clichés en Light painting. Marrant comme discipline à creuser lors de futures pêches.
VENDREDI 27 Septembre : Journée noire pour Le Bedot00H40 Ma canne de la pointe entre de nouveau en action. Je tente le combat du bord mais le poisson s'est souché. Je pars donc à sa rencontre. Cela est sans doute lié à la baisse de la flotte d'un bon mètre cinquante depuis notre arrivée sur le poste. Après quelques minutes j'arrive à remonter une petite miroir toute mimi.
5H15 Cette fois c'est l'autre canne de la pointe, dans dix mètres qui déroule. Je ferre et ça semble de nouveau souché. Je monte dans le zod et pars voir de plus près ce poisson. Une fois à la hauteur de celui-ci j'augmente la pression mais rien n'y fait.
J'attends, détends la bannière de manière à ce qu'elle se libère toute seule. Après dix voire quinze bonnes minutes, je commence à m’exciter. Je bande de nouveau ma canne et tire de plus en plus fort.
Ma Beast est comprimée à son maximum quand je ne sais pourquoi "CRRRRRAAAAAAAAAAAAAQUUUEEEEE" c'est le drame. Je manque de peu le bain de minuit. Le spigo du premier brin vient d’exploser littéralement. Je suis dépité, je casse la tête de ligne et rejoins la berge la queue entre les jambes. Après autant de temps le poisson s'est sans doute libéré.
Ce n'est pas la première fois qu'une beast est comprimée comme cela et je me dis alors qu'elle a forcément pris un choc pendant le transport pour lâcher ainsi. Il n'empêche j'ai vraiment les boules.
6H30 La poisse continue, ça déroule sur ma canne qui pêche devant nous mais malheureusement ça dépique de nouveau au ferrage. 8H00 rebelote, même canne, même sanction. Je commence à douter sérieusement.
Midi ça recommence. C'en est trop, je suis en totale déprime. Comme un couillon, je n'ai même pas pensé à laisser les runs à Mikey pour le partage et dès fois que.... J'étais trop occupé à me morfondre, désolé mon pote.
Surtout que de ton côté ce fût quasiment le calme Plat.
17H30 pour finir de m'achever je tank un dernier fish sur la pointe rocheuse. Je n'ai plus le goût à rien. Surtout pas l'envie de bouger pour repartir dans une autre dynamique au grand dam de Mikey. Je replace mes cannes sur des spots ou rien ne craint et colle des pop up à toutes mes billes denses. En effet, après quelques échanges de texto avec mon Grand Titi, il se pourrait qu'au delà de dix mètres ça m'évite toutes ses dépiques.
Je ne suis pas bien, Mikey ce n'est pas mieux puisqu'il n'a plus confiance dans le poste. nous entamons donc cette dernière nuit moyennement bien.
Heureusement à l'heure du repas la tension retombe. On se dit que la pêche est faite. Trente trois runs pour vingt quatre fish, il y a bien pire. La soirée se passe tranquillement, on recommence même à dire de la merde.
SAMEDI 28 Septembre : Partagés entre tristesse et bonheur Peu avant 5H00 ma canne posée à la zeub dans plus de quatorze mètres d'eau déroule. Au ferrage, je sens afin le poisson. Titi avait sans doute raison. Je m’ôte vite cette idée de la tête pour ne pas trop me torturer et termine le combat comme il se doit. Une commune très dorée rejoins le sac pour de plus belles photos. Je replace à l'identique la canne et repars me pieuter.
Au réveil cette même canne déroule, je ferre et termine rapidement le combat. Mikey se réveille juste. Nous faisons quelques clichés souvenir avant de lever les voiles. Mikey a un impératif à respecter...
Voilou les amis, une semaine magique avec de la joie, des désillusions, de la déprime même, un cadre magique, un vrai pote et du poisson. Nous rentrons le cœur emplit de toutes sortes d'émotions. C'est aussi ça la pêche. Un grand, très grand merci à Mikey qui me supporte
Vivement le prochain
THE END