Un poisson,une histoire...

J'ai longuement hésité........mais bon, j'ai décidé de partager ce moment avec vous. En 2014, j'ai fait une belle, très belle rencontre. De part ces quelques lignes, je vais rendre hommage à ce poisson, le plus grand poisson à ce jour avec lequel j'ai eu l’occasion de croiser le fer. Ces quelques lignes sont donc un hommage à cette beauté de la nature qui m'a fait l'honneur de sa visite.  

Tout a commencé par une nuit calme et silencieuse. Me voila au bord de l'eau pour une énième nuit. Après un rapide repas, je file sous la couverture. Mes compagnes de jeux du moment me rappellent vite à l'ordre. Après quelques saucisses toutes calibrées, vers 7h30 du matin, dans le néant le plus total, un son tout d'abord sourd puis de plus en plus audible me fait peu à peu refaire surface. Je me tourne vers mon sac et je vois une diode rouge qui n'en peu plus de clignoter. Je comprend alors qu'il faut que je me bouge mon cul bourru.  


J'arrive sur la canne, ferre et entame le combat. Le poisson descend le courant une première fois, puis remonte et redescend à nouveau. J'augmente la pression afin que ce manège ne dure pas trop. Le poisson se rapproche rapidement, très rapidement de la berge. J'aperçois alors une masse jaune me passer sous le nez. Le poisson semble correct. Pas d’excitation.  


J'augmente encore la pression pour faire monter cette demoiselle dans le triangle mais elle me pique une colère de tout les diables, prendre la descente en longeant dangereusement la végétation bordant la berge.   Je tente de freiner cette furie mais elle croise une autre de mes lignes. Ça devient coton là. Je force en espérant que tout tienne. Le poisson arrive en surface mais se trouve dernier un arbuste et malgré tout mes efforts, à bout de bras le filet ne fait qu'effleurer ces belles écailles. Toujours pas stressé, s'en doute parce que je n'ai pas pris la mesure de la taille de ce fish. Je termine le combat tresse en main comme un bourrin pour emprisonner enfin cette vaillante guerrière dans les mailles de mon filet. C'est alors, une fois le poisson à mes pieds, que je prend conscience du gabarit de cette commune.  

Je n'en crois pas mes yeux, je voudrais crier mais je n'y arrive pas. De petites larmes se forment sous mes yeux et s'apprêtent à glisser le longue de mes joues, je suis aux anges quoi...   C'est une grande, très grande commune....    


Aujourd'hui encore j'en ai la chaire de poule et je suis presque gêné d'avoir dérangé un tel poisson. Et c'est en autre pour cela que j'ai hésité à partager ce moment avec vous.    "Un Grand Merci ma belle ! Merci pour tout !!"      


@+ Rémi