C'est vrai que cela n'est pas toujours évident pour celui qui se lance pour la première fois, surtout quand le vent se lève où qu'il y a du courant.
Après avoir essayer plusieurs méthodes, principalement dans les Landes (Parentis...plus de 3000ha, cassure parfois à plus de 300-400m, vent violent) je préfére prendre la canne avec moi.
:arrow: Cela me permet de tater le fond avec le plombs (pas très utile là bas, ya que du sable!!) bien pratique en lacs de barrge ou rivière et beaucoup plus fiable que l'écho. Quoi de pire que de se rendre compte que sa canne était pendu aux herbiers ou reposait dans 10cm de vase puante.
après, on deux solutions:
:arrow: Pas ou peu de vent: dans ce cas, après avoir tater le fond, je place définitivement mon montage et amorce en second.
:arrow: vent fort ou courant en rivière : j'amorce d'abord, et ensuite je pose ma ligne, ce qui permet de compenser la dérive (parfois bien plus importante qu'on ne le croit). (dans les cas extrême, j'utilise même une ancre)
si cela ne me plait pas, je n'hésite pas à tout recommencer...d'où l'avantage d'avoir la canne à bord...surtout à grande distance.
:arrow: Enfin, il reste le retour sur la berge, ce qui est parfois folklorique chez celui qui n'a pas l'habitude.
Pour cela , je préfére revenir pick-up ouvert en maintenant la tension sur la bobine avec l'index. Cela évite de vriller son fil (je pêche en tresse). Même en tresse, on peu se rendre compte du vrillage si on utilise une tête de ligne en fort nylon...cela vaut pour celui qui a un moteur, à la rame, pas de choix...frein desséré! Enfin, je plonge toujours ma canne dans l'eau pour ne pas attrapper de débris et bien couler la ligne.
Pour éviter les zigzags, je conseillerai de prendre sa batterie en repère et de plus s'occuper de la ligne, c'est au moment où on se retourne que l'on change facilement de direction sans s'en rendre compte.
Si il y a du courant ou du vent, je reviens en faisant une courbe vers l'amont ou face au vent et débarque 50m au dessus de ma batterie s'il le faut. Cà permet de rattraper la banniere sans problème, la ligne revenant toute seule dans l'axe avec l'aide du courant ou du vent. De plus, çà évite de gros pépins avec l'hélice du moteur (je suis sur que çà nous est tous arrivé
).
Autres astuces :
Je lève suffisament les scions pour pour passer dessous avec le bateau ou au contraire, je plante une sardine en bois pour couler la ligne à l'applomb de l'anneau de tête (pas de pb de détections en tresse); à conditions que le fond soit propre.
j'utilise de gros plombs (min 160g) pour éviter toutes dérives possibles.
le fil/sac soluble ou la pelote de farine et mix autour du plomb...on est sur d'avoir de l'amorce à proximité du montage.
Sur le Lot par exemple, ou autre rivière où la pêche se fait souvent sous les arbres de la berge opposé et au cassant en raison du courant, je prends une corde et un mousqueton (çà me sert aussi pour l'ammarage). Une fois sur place, j'installe mon amare aux branches ; ce qui me laise tout le temps d'amorcer et d'installer mon cassant, sans me retrouver pendu aux arbres pour tenir le zod...
Y'à plus qu'à..... :cheers: